L’IFEF est né de la volonté et l’ambition des chefs d’États et de gouvernements francophones de doter la Francophonie d’un nouvel mécanisme visant à appuyer les pays dans leurs efforts d’améliorer leurs systèmes éducatifs et de parvenir à une éducation de qualité. Le XVe Sommet de la Francophonie, tenu à Dakar, a entériné l’idée de créer l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation.
Lors du Forum mondial sur l’éducation qui a eu lieu en mai 2015 à Incheon (République de Corée), la Secrétaire générale de la Francophonie a réaffirmé devant les ministres de l’éducation du monde entier, les responsables des organisations internationales compétentes et des représentants de la société civile, sa détermination pour que tous les enfants et les jeunes aient accès à « une éducation inclusive, équitable et de qualité, et à un apprentissage tout au long de la vie ».
L’objectif de s’inscrit en effet dans l’ODD 4 et contribue activement à l’atteinte des cibles qui l’accompagnent, car les besoins sont immenses, et à l’heure du constat et des engagements, près de 60 millions d’enfants – notamment en Afrique subsaharienne – ne sont toujours pas scolarisés et une part considérable de ceux qui le sont ne savent pas lire, écrire et calculer correctement.
La question de l’accès doit donc être encore traitée tout comme la qualité de l’éducation – qui résulte d’une multiplicité de facteurs – doit impérativement être renforcée, afin que l’école devienne, pour tous les enfants, un lieu d’espoir et de possibilités d’épanouissement. D’où l’importance qu’une action de coopération éducative soit coordonnée et déployée au service des pays.
La Francophonie intervient depuis plusieurs décennies dans le secteur éducatif, à travers un large champ d’expertise et d’expériences couvert par ses institutions : l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, l’Agence universitaire de la Francophonie, TV5Monde, l’Université Senghor d’Alexandrie, la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie.
L’IFEF s’inscrit dans la continuité de cet engagement, et dans un processus de décentralisation qui vise à rapprocher les centres d’exécution des publics bénéficiaires, premiers partenaires des interventions.
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